BIOGRAPHIE (comme un roman photo)
Cliquer sur la photo pour en savoir plus
LA GENÈSE
J'étais enfant dans les années 70 et dans un village paisible où le clocher rythmait la vie quotidienne. Mon enfance a été douce et simple et c’est à l’adolescence que tout s’est accéléré.
Esprit rebelle et rêveur, j’ai trouvé mon inspiration dans les riffs d’AC/DC et des Sex Pistols, tout en me laissant toucher par la poésie de Renaud et Brassens. Très vite, la musique s’est imposée comme une évidence : avec une guitare en main et mon ami Fredo à mes côtés, nous avons fondé notre premier groupe, Cristina.
À 16 ans, nous écumions les scènes locales d’Agen, dont le festival anarchiste de la ville, où nous avons vécu des moments inoubliables. Pourtant, le lycée, pour moi, était une cage. L’envie de m’échapper m’a conduit à quitter rapidement les études classiques pour intégrer une formation en arts appliqués. Là, j’ai découvert une autre passion : le dessin et les couleurs. Cette période m’a permis de développer mon sens de l’image et de la communication, une créativité que je continue d’explorer aujourd’hui.
Les années 80 ont marqué un tournant dans mon parcours musical. Avec le groupe Baignade Interditch, je me suis aventuré dans l’électro-punk. À la même époque, ma petite amie, Véro, m’a partagé sa foi naissante. Ces discussions ont déclenché chez moi une profonde réflexion, et après bien des questionnements, j’ai choisi de suivre cette voie. Ce choix a été un vrai tournant, marquant une nouvelle étape dans ma vie personnelle et artistique.
Peu après, j’ai fondé le groupe Pop-Rock Rhêma, avec lequel j’ai enregistré mon premier single. En parallèle, une autre aventure s’ouvrait à moi : la radio. J’ai rejoint Radio Harmonie, future RCF-Bordeaux, où j’ai eu le privilège de créer et d’animer de nombreuses émissions. Entre musique et communication, je trouvais un équilibre. Pourtant, le début des années 90 a été plus compliqué : une période de remise en question, une traversée du désert.
C’est dans cette solitude que j’ai commencé à écrire des chansons plus personnelles. J’ai tenté l’aventure en solo sous le nom de Zed, mais ce pseudonyme étant déjà utilisé (notamment par le chien de "Télé Z"), j’ai ajouté "Théo" pour devenir Theo Zed. Finalement, j’ai fusionné les deux pour créer l’identité qui me correspondait vraiment : Theozed. Avec ce nom, j’ai envoyé mes compositions aux maisons de disques, et ma persévérance a été récompensée lorsque j’ai signé avec Sephoramusic et son label Latitude 116.
Depuis, je poursuis mon chemin, attaché à mes chansons "espérément-différentes". Mes cheveux longs, qui faisaient partie de mon image à une époque, se sont raccourcis, mais ma passion pour la musique et ma soif de créativité, elles, n’ont jamais faibli.